Alerte rouge pour l’humanité qui a épuisé depuis 24h toutes les ressources que la planète peut offrir. Cette année, le « jour de dépassement » a reculé de cinq jours par rapport à l’année dernière, ce qui ne constitue pas pour autant une victoire. L’ONG Global Footprint Network publie annuellement depuis 2006 ces données issues d’un calcul entre l’empreinte écologique des activités humaines et la capacité de la Terre à se régénérer et à absorber nos pollutions.
« Si on voulait respecter les grands accords internationaux, il faudrait que cette date recule de 19 jours chaque année pendant les sept ans qui viennent pour arriver avec l’objectif de moins 43% d’émission de gaz à effet de serre en 2030 », précise Jean Rousselot, responsable en eau douce à WWF France.
Nous vivons désormais à crédit, empêchant les écosystèmes de se régénérer. Dans ce déficit écologique, nous avons déjà commencé à utiliser les réserves de la Terre, « ce capital naturel nécessaire au maintien de la vie », selon les mots de WWF.
Selon le Global Footprint Network, il faudrait l’équivalent de “1,7 Terre” en termes de surface pour régénérer ce que l’humanité consomme aujourd’hui.
Il n’est pas trop tard pour changer la donne
- De l’agriculture vers l’agroécologie
Grâce aux pratiques agroécologiques, les surfaces ont une meilleure résistance aux épisodes de sécheresse, un meilleur stockage de l’eau dans les sols et une meilleure recharge des nappes d’eau souterraines.
- Des solutions fondées sur la nature
L’Homme doit améliorer la résilience de la nature face aux épisodes climatiques extrêmes à travers l’amélioration de l’état quantitatif et qualitatif de la ressource en eau et la restauration des cours d’eau, des zones humides, des tourbières.