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La Libye a connu une nette augmentation de ses recettes publiques en un an, principalement grâce à son « or noir » (le pétrole et les carburants).
L’or noir, moteur de l’économie libyenne
La Libye a atteint un total de 86,3 milliards de dinars, selon les annonces de la Banque centrale de Libye. Ce chiffre impressionnant souligne l’importance du secteur pétrolier dans les recettes du pays. En effet, les hydrocarbures représentent la majeure partie des revenus, avec 70,4 milliards de dinars provenant des exportations de pétrole. À cela s’ajoutent 12,5 milliards de dinars en redevances pétrolières et 62 millions de dinars issus de la vente de carburants sur le marché local. Ces chiffres mettent en évidence la forte dépendance économique de la Libye à son pétrole.
Les recettes d’autres secteurs
En plus des revenus liés à l’or noir, d’autres secteurs contribuent également aux recettes nationales. Les impôts ont rapporté 2 milliards de dinars, tandis que les droits de douane ont généré 319 millions de dinars. Le secteur des télécommunications a contribué à hauteur de 153 millions de dinars, ce qui montre son rôle croissant dans l’économie libyenne.
Cependant, 882 millions de dinars sont classés sous la rubrique « autres recettes », principalement issus de services publics tels que la délivrance de passeports, les amendes administratives et divers frais locaux.
La Banque centrale de Libye s’engage à maintenir une transparence totale dans la gestion économique et financière du pays, à la lumière de ces résultats.
