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Outre son selfie avec un ex jeune braqueur, un acte « impardonnable » selon la présidente du RN, Marine Le Pen, Emmanuel Macron s’est livré à un véritable coup de communication aux Antilles après une tournée qui l’a amené en Martinique, en Guadeloupe, à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy, au chevet des victimes d’Irma, un an après le passage de l’ouragan.
Les cinq heures passés dans le quartier populaire d’Orléans à Saint-Martin samedi dernier auraient marqué de façon indélébile, le déplacement du président français.
Chemise trempée par la pluie, les pieds dans les flaques d’eau, Macon qui court entre des barres d’immeubles délabrées, entouré d’une nuée de jeunes… l’image contraste largement avec les couloirs de l’Elysée.
Le président montre le visage d’un président à hauteur d’homme et tente d’améliorer son image, abîmée par une rentrée compliquée. A chaque occasion il touche, embrasse, écoute longuement la population, se met du côté des victimes.
Peut-on se permettre de le juger encore « distant »?
« Je suis fait comme ça. Donc je n’ai pas changé. Je ne vais pas faire des mea culpa parce que ça vous fait plaisir. J’aime les gens et je vais au contact des gens. Je m’emporte parfois avec les gens parce que je suis naturel. Quand on aime quelqu’un, on ne peut pas lui mentir », a-t-il renvoyé à ceux qui le jugeant plutôt « cassant », explique Macron.
Le chef de l’Etat assume pleinement son échange avec un jeune horticulteur invité à « traverser la rue » pour trouver du travail. Pour Emmanuel Macron, rapporte RFI, ce parler « cash » est le seul moyen de faire bouger les choses.
« Je ne me protège pas. Je n’ai pas le droit de le faire parce que notre société est tellement bousculée justement par ces haines, ces peurs, par ces malentendus que si on ne bouscule pas un peu les choses, en bienveillance, en accompagnement, on ne les fera pas changer ».
