« Notre pays va continuer d’apporter son soutien total à nos amis africains dans différents domaines », a assuré le président russe Vladimir Poutine dans une adresse lue par son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à des hauts responsables d’une cinquantaine de pays africains, réunis à Sotchi pour une conférence ministérielle Russie-Afrique.
La Russie a réuni, le week-end du 9 et 10 novembre, à Sotchi, dans le sud-ouest du pays, de hauts responsables d’une cinquantaine de pays du continent africain pour une conférence ministérielle Russie-Afrique.
Dans le cadre de ce soutien, il poura s’agir essentiellement « du développement durable, de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, les maladies épidémiques, du règlement des problèmes alimentaires ou des conséquences des catastrophes naturelles », poursuit le message.
Le président russe a dit espérer un renforcement de « l’ensemble des liens russo-africains », à l’issue de cette conférence qui fait suite à deux sommets Russie-Afrique en 2019 et 2023.
Selon Sergueï Lavrov, la Russie et les pays africains voient « du progrès dans tous les axes » de leur coopération, « malgré des obstacles artificiels » opposés par l’« Occident collectif », terme utilisé par Moscou pour désigner les États-Unis et leurs alliés.
En Afrique, des groupes de mercenaires russes comme Wagner, ou son successeur Africa Corps, soutiennent des pouvoirs locaux, et des « conseillers », selon Moscou, officient auprès de responsables.
C’est notamment le cas en Centrafrique et au Sahel où l’influence croissante de la Russie s’est accompagnée du déclin fulgurant de celle de la France.
En 2023, Moscou a aussi livré pour plus de 5 milliards de dollars d’armement sur le continent africain (4,7 milliards d’euros), selon l’entreprise publique russe Rosoboronexport.