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Face à la pandémie et aux nouveaux défis que pose l’avenir économique de l’Afrique, il est crucial de comprendre les stratégies internationales durables en place pour encourager la croissance et le développement du continent. Aujourd’hui, nous explorons comment des actions internationales peuvent soutenir le continent africain dans sa quête autour de la croissance et du développement économique ainsi que des progrès sociaux durables.
La Banque mondiale et le développement économique en Afrique
La Banque mondiale joue un rôle crucial dans le financement des programmes de développement et la croissance en Afrique. Elle s’efforce de promouvoir une politique économique favorisant l’inclusion sociale, la réduction de la pauvreté, les investissements dans l’infrastructure et dans les secteurs productifs.
Elle est active à travers son Groupe composé de plusieurs institutions spécialisées : la Banque internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD), l’Association Internationale de Développement (AID) et l’Agence Multilatérale de Garantie des Investissements (AMGI)
En Afrique, les principaux projets financés par la Banque mondiale concernent notamment le développement rural, avec des programmes agricoles visant à améliorer le statut nutritionnel des populations locales; le développement du capital humain et social, avec des initiatives visant à améliorer l’accès aux services sociaux de base tels que l’enseignement primaire; le développement des infrastructures physiques afin de faciliter et accélérer le commerce intra-régional ; et enfin le développement économique général, destiné à améliorer les conditions adaptables aux entreprises.
Quels sont les objectifs de la Banque mondiale en Afrique ?
Les objectifs principaux de la Banque mondiale sont essentiellement ceux du programme de développement global du continent africain. Cela comprend principalement : soutenir les efforts nationaux visant à améliorer les performances économiques, renforcer la gouvernance macro-fiscale, encourager les investissements directs étrangers, fournir une assistance technique pour améliorer et renforcer les infrastructures publiques vitales pour une croissance durable, assurer une viabilité financière du secteur privé qui contribue à l’amélioration globale du niveau de vie et travailler avec d’autres partenaires internationaux afin d’accroître la coopération sur des sujets liés au développement.
Comment la Banque mondiale travaille-t-elle avec les pays africains pour le développement économique et la croissance ?
La Banque mondiale agit comme catalyseur du développement économique en Afrique en fournissant une assistance technique aux pays membres. Elle offre également une aide financière pour couvrir le coût des projets économiques vitaux, fournit un soutien général aux politiques sectorielles propices au développement durable et offre des prêts à taux bon marché pour les projets de développement publics.
De plus, elle met en œuvre des programmes d’investissement stratégiques destinés à soutenir la croissance économique et le bien-être des populations locales. Ces programmes comprennent des initiatives visant à accroître l’accès aux services financiers et aux technologies, améliorer l’accès aux systèmes de santé et de soins de santé, encourager le commerce régional et stimuler les investissements directs étrangers.
L’impact de la pandémie sur la croissance économique en Afrique
La pandémie a eu un effet significatif sur l’économie africaine : le PIB attendu pour 2021 est estimé à -1,7 % par le Fonds monétaire international (FMI), contre +3,4 % en 2020. La contraction du produit intérieur brut (PIB) est principalement due à une chute des exportations (-11 % par rapport à 2019), une baisse des recettes fiscales (-10 % par rapport à 2019) et une hausse du niveau de pauvreté (+6 % par rapport à 2019).
Quels sont les effets de la pandémie sur l’économie africaine ?
La pandémie a entraîné une tendance baissière marquée sur les marchés boursiers africains. Les devises sud-africaines et nigérians ont connu une forte volatilité, alors que certaines devises autres que celles-là ont connu une forte dépréciation par rapport au dollar américain.
Les grandes entreprises cotée en bourse africaines ont connu une contraction globale du chiffre d’affaires qui a contribué à l’incertitude générale accompagnant la récession économique
En outre, la pandémie a entraîné un ralentissement de l’activité commerciale intra-régionale qui a eu un impact négatif sur les petites et moyennes entreprises (PME) africaines et a eu directement un impact négatif sur des millions d’emplois dans le secteur informel.
Comment les pays africains ont-ils réagi à la pandémie ?
Les gouvernements africains ont réagi rapidement en prenant des mesures restrictives pour freiner la propagation du virus. La plupart des États membres ont mis en place un couvre-feu nocturne, limitant ainsi le mouvement international; interdisant ou restreignant fortement l’utilisation des transports publics ; imposant des restrictions sur les réunions publiques; suspendant temporairement les écoles et les universités; et imposant des quarantaines.
Cependant, ces mesures ne sont pas dénuées de leurs effets contre-productifs
Les restrictions liées à la pandémie ont entraîné une réduction considérable desexportations, et par conséquent une baisse des recettes fiscales qui est un obstacle majeur à la mise en œuvre d’un plan de relance. De plus, la restriction des transports publics a eu un impact négatif sur l’activité commerciale intra-régionale et sur l’accès aux marchés des produits agricoles locaux.
Des mesures sociales et publiques pour soutenir l’économie africaine
Pour soutenir l’économie africaine, les pays membres de l’Union Africaine (UA) se sont engagés à mettre en œuvre des plans de relance nationaux visant à stimuler la croissance économique et à améliorer les conditions de vie des populations locales.
Quels sont les principaux défis auxquels sont confrontés les pays africains ?
Les principaux défis auxquels sont confrontés les pays africains comprennent : une faible diversification productive, une insuffisance de financement des investissements, une faible productivité due à une main-d’œuvre peu qualifiée et une infrastructure inadéquate ; le manque d’accès aux services financiers; une incapacité à créer un environnement favorable aux affaires ; et un secteur privé qui n’est pas suffisamment intégré au commerce international.
Quels sont les principaux outils et mesures à mettre en œuvre pour soutenir l’économie africaine ?
Les principaux outils et mesures à mettre en place pour soutenir l’économie africaine comprennent : 1) un assouplissement monétaire accommodant pour renforcer le pouvoir d’achat des ménages ; 2) des programmes de subventions destinés à stabiliser les prix alimentaires ; 3) des prêts bonifiés pour aider les entreprises vulnérables ; 4) des transferts monétaires inconditionnels ou conditionnels, selon les circonstances locales; 5) des garanties temporaires pour stimuler le marché du travail à court terme ; 6) un financement direct pour encourager l’innovation, la recherche et le développement technologique ; 7) un renforcement de la coopération régionale afin d’améliorer la santé des économies nationales; 8) le recours au commerce transfrontalier pour stimuler l’activité commerciale interne.
Quels sont les principaux obstacles à la mise en œuvre de ces mesures ?
Les principaux obstacles à la mise en œuvre des mesures destinées à soutenir l’économie africaine comprennent : 1) le manque de financement et d’investissements nécessaires pour mettre en œuvre les politiques ; 2) une mauvaise gouvernance qui entrave l’efficacité des programmes ; 3) une faible capacité institutionnelle qui entrave leur mise en œuvre; 4) un déficit budgétaire chronique qui limite la capacité du secteur public à financer des projets ; 5) un accès limité aux marchés financiers internationaux et aux capitaux extérieurs.
Des actions internationales et durables pour réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie dans la région
De nombreuses initiatives ont été engagées par le Groupe de la Banque mondiale (GBM), ainsi que par d’autres acteurs, pour encourager le développement durable en Afrique. La demande croissante de ces initiatives est principalement motivée par l’objectif commun partagé par tous les États membres de l’UA : réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie sur le continent.
Quels sont les principaux objectifs des actions internationales en Afrique ?
Les principaux objectifs des actions internationales diversifiées engagées par le GBM et d’autres acteurs en Afrique comprennent : 1) promouvoir une croissance robuste, une diversification productive et une inclusivité sociale à long terme ; 2) renforcer la gouvernance macro-fiscale et nourrir une appréciation favorable des bienfaits des investissements étrangers directs ; 3) stimuler l’innovation technologique, énergétique et numérique pour favoriser un développement économique plus durable; 4) investir dans le capital humain, notamment l’accès à l’enseignement primaire et à l’apprentissage professionnel; 5) fournir une assistance technique pour améliorer l’infrastructure publique vitale; 6) encourager un commerce intra-régional dynamique pour stimuler la création d’emplois; 7) appliquer des politiques commerciales stratégiques visant à optimiser les gains issus du commerce international; 8 ) soutenir un système monétaire régional intégré.
