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Parmi les points positifs de son bilan, Felix Tshisekedi évoque la situation de la presse, qu’il juge « mieux qu’avant », pourtant sous son magistère on dénombre plus de 500 cas de violation de la liberté de la presse.
Au cours de son discours sur l’état de la Nation, prononcé, mardi 14 novembre, devant le parlement réuni en congrès, Felix Tshisekedi a fait la ronde de plusieurs points qu’il juge positif pour son mandat.
Parmi eux, le volet sécuritaire. Tshisekedi a évoqué les retombées de l’état de siège instauré dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. « (…) l’état de siège a permis non seulement de déménager, mais aussi de démasquer les réseaux criminels et mafieux constitués par les ennemis de la République dans le trafic illicite de nos ressources »
« Au rang des pourvoyeurs de ces réseaux, figure principalement le régime de Kigali, ainsi que d’autres États dont le commerce et l’industrie sont manifestement soutenus par les ressources issues du pillage de notre pays », a-t-il fait savoir.
Toujours selon le chef de l’Etat Rd-Congolais, l’état de siège a réussi à limiter le coulage des recettes et « les fraudes existant depuis des décennies », dans cette partie du territoire national.
Felix Tshisekedi a également mis un point d’honneur sur la liberté de la presse sous son mandat.
« La situation de la presse se porte de loin mieux qu’avant », a déclaré le Président de la République ce mardi 14 novembre. Il cite plus de 30 points gagnés par la République démocratique du Congo dans le baromètre de Reporters sans frontières (RSF) sur la liberté de la presse.
Mais également, des actions pour améliorer le cadre juridique et réglementaire de l’exercice de cette profession au pays.
Un satisfecit qui contraste avec le rapport national de l’ONG JED. Selon le dernier rapport publié début novembre 2023 par JED, au cours du premier mandat du président Félix Tshisekedi, l’ONG a recensé plus de 500 atteintes à l’encontre de la presse, dont 5 journalistes tués sous ce quinquennat.
Félix Tshisekedi a conclu son adresse sur l’état de la Nation, en appelant à un soutien pour sa candidature.
Pour lui, il s’agit d’un choix à faire entre poursuivre avec lui, qu’il traduit comme un élan « positif », ou repartir de « zéro ». «
Essama Aloubou
