Le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies Antonio Guterres trouve que la réponse du monde à la crise climatique est « pitoyable » ; et à ce rythme, la température de la planète pourrait connaitre d’ici à la fin du siècle une hausse de 2,8 degrés.
« Nous nous précipitons vers la catastrophe, les yeux grands ouverts », prévient Antonio Guterres ce jeudi 15 juin en accusant directement les gouvernements et leur manque de coordination.
Le chef des Nations unies présente son « pacte de solidarité climatique », un plan en différentes phases qui sera discuté au Sommet pour le climat, à Bonn, en Allemagne. Selon le document, il est demandé à tous les grands pays émetteurs de gaz à effet de serre de faire des efforts supplémentaires afin de réduire les émissions.
« Le problème n’est pas seulement les émissions des énergies fossiles. Ce sont les énergies fossiles elles-mêmes, point final. La solution est simple : le monde doit en sortir par phases, de manière juste et équitable. Évoluer pour laisser le pétrole, le charbon et le gaz sous terre, ce qui est leur place », a déclaré Antonio Guterres.