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Sénégal : considéré comme « chef de gang », Macky Sall fera face à la justice

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Au Sénégal, le gouvernement répond à Macky Sall après sa dénonciation d’un « procédé politique » à propos d’un rapport de la Cour des comptes mettant en cause sa gestion des finances publiques.

Moustapha Ndiack Sarré, ministre et porte-parole du gouvernement, affirme que le président de la République de 2012 à 2024 « fera face à la justice » et peut être « considéré comme le chef de gang qui a commis des actes criminels ». Des propos qui ont fait réagir. 

L’ex-président Macky Sall, qui a dirigé le Sénégal de 2012 à 2024, « sera appelé devant la justice » en raison de ses « actes extrêmement graves » dans la gestion du pays, a affirmé vendredi 28 février le gouvernement sénégalais, qui l’accuse d’être responsable des « faux chiffres » révélés dans un récent rapport sur les finances publiques.

Si des poursuites sont engagées contre Macky Sall, ce serait la première fois qu’un ancien chef d’État est traduit en justice dans le cadre de ses anciennes fonctions, depuis l’indépendance en 1960 de ce pays ouest-africain réputé démocratique.

Jeudi 27 février, Macky Sall dénonçait dans Jeune Afrique « un procédé politique » à propos du rapport de la Cour des comptes publié le 12 février mettant en cause la gestion des finances publiques durant son second mandat. Installé au Maroc, il a dit aussi « n’avoir peur de rien concernant d’éventuelles poursuites ».

« Inévitablement, il fera face à la justice. Il est le premier responsable d’actes extrêmement graves qui ont été posés », a affirmé vendredi le porte-parole du gouvernement sénégalais, Moustapha Ndjekk Sarré, sur la radio privée RFM.

« Je ne lui donne pas de circonstances atténuantes. Tout ce qui s’est passé s’est passé sous ses ordres. On peut même le considérer comme le chef de gang qui a commis des actes criminels. Des poursuites judiciaires ne sauraient être évitées », a ajouté Moustapha Ndjekk Sarré, également ministre de la Formation professionnelle.




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