Au Sénégal, le nouveau Premier ministre Ousmane Sonko a lancé une offensive inédite contre ce qu’il appelle un « carnage financier » : une dette cachée de 2000 milliards de francs CFA.
Il accuse également un surfinancement de 605 milliards, mystérieusement disparu des lignes budgétaires de 2024. Sonko n’a pas hésité à mettre en cause l’ancien président Macky Sall ainsi que trois ex-ministres des Finances, Amadou Bâ, Abdoulaye Daouda Diallo et Mamadou Bâ. Ce dernier aurait, selon le Premier ministre, admis avoir falsifié les chiffres.
Ousmane Sonko s’engage fermement : « Les comptes seront rendus ». Cette déclaration marque le début d’une ère de transparence et de redevabilité, attendue depuis longtemps par les Sénégalais.
Au-delà des accusations, le gouvernement a dévoilé un plan ambitieux pour redresser la situation financière du pays. Un nouveau référentiel politique à l’horizon 2050 est en cours d’élaboration. L’objectif principal ? Assainir les finances publiques et le cadre macroéconomique pour se conformer aux critères de convergence de l’UEMOA.