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L’avenir politique de l’opposant sénégalais semble s’écrire désormais en pointillées. Condamné à deux ans de prison ferme le 1er juin pour « corruption de la jeunesse » dans l’affaire « Sweet beauty », et incarcéré par la suite, Ousmane Sonko a été radié mercredi, des listes du fichier électoral. Une notification lui a bien été adressée suite à sa condamnation, renseigne RFI.
A en croire nombre d’observateurs, cette radiation, contestée par son camp, pourrait empêcher M. Sonko d’être éligible, et donc d’être candidat à l’élection présidentielle de février 2024.
Selon les autorités, puisqu’il a été jugé par contumace, c’est-à-dire en son absence, la condamnation de M. Sonko est définitive, et donc son éligibilité saute.
Il faut dire que les enjeux d’une radiation des listes électorales sont grands : elle pourrait bloquer ses ambitions présidentielles en février 2024, alors que le code électoral indique bien qu’il faut être électeur pour pouvoir être candidat et être élu.
