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Alors que le chef de l’Etat Macky Sall continue d’entretenir le mystère autour de sa candidature ou non à la présidentielle de 2024, son opposant Ousmane Sonko n’est toujours pas sortir d’affaire. Allusion aux accusations pour viols présumés et menaces de mort, d’une employée de salon de beauté, Adji Sarr, où il allait se faire masser. Des motifs retenus pour son inculpation en 2021.
La justice sénégalaise a ordonné mardi 17 janvier 2023 le renvoi de l’opposant devant un tribunal criminel.
Adji Sarr, la plaignante dans cette affaire, « est satisfaite » de cette décision, a déclaré son avocat, Me El Hadji Diouf.
« Elle apprécie le fait que, malgré la campagne de mensonges et de manipulations des partisans de M. Sonko qui ont peur du procès, le juge ait tenu bon », a-t-il poursuivi.
Cette affaire soulève une inconnue supplémentaire dans la campagne à venir pour l’élection présidentielle de 2024 au Sénégal.
Ousmane Sonko, arrivé troisième à la présidentielle de 2019, a d’ores et déjà déclaré sa candidature. Mais les potentielles suites judiciaires de cette affaire pourraient contrarier ses ambitions de briguer la magistrature suprême.
L’opposant a toujours dénoncé une machination ourdie par le président Macky Sall pour l’écarter, ce que ce dernier réfute.
Son arrestation, à la suite de la plainte pour viols et menaces de mort déposée contre lui par Adji Sarr, employée d’un salon de beauté de Dakar où il allait se faire masser, avait par ailleurs contribué à déclencher en mars 2021 plusieurs jours d’émeutes meurtrières, de pillages et de destructions qui avaient fait au moins une douzaine de morts.
Son arrestation avait, faut-il le souligner, déclenché en mars 2021 plusieurs jours d’émeutes meurtrières, de pillages et de destructions qui avaient fait au moins une douzaine de morts.
