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Tchad : une deuxième tentative de coup d’Etat déjouée par les autorités en trois mois

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Selon les autorités du pays, le dernier coup d’Etat en date, survenu fin décembre visait à « porter atteinte à l’ordre constitutionnel et aux institutions de la République ».

Le gouvernement tchadien vit la peur dans le ventre. Selon  Aziz Mahamat Saleh, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, les autorités tchadiennes ont déjoué une  « tentative de déstabilisation »  visant à porter atteinte à « l’ordre constitutionnel et aux institutions de la République ».

Le  porte-parole du gouvernement a affirmé que : «  Ce plan a été élaboré par un groupe restreint de conspirateurs composé de onze officiers de l’armée avec à sa tête le nommé Baradine Berdei Targuio, président de l’organisation tchadienne des droits humains (OTDH) », poursuit le communiqué précisant que les services de sécurité ont procédé à leur « interpellation à partir du 8 décembre 2022 ».

Aussitôt déjoué, « une information judiciaire a été ouverte contre ces personnes pour atteinte à l’ordre constitutionnel, association de malfaiteurs, détention illégales d’arme à feu et complicité. Le juge d’instruction en charge (…) a procédé à leur inculpation (…) en les plaçant sous mandat de dépôt », souligne le communiqué.

« La procédure judiciaire suit son cours et le gouvernement entend faire toute la lumière sur cette affaire et situer les responsabilités », conclut le ministre.

C’est la deuxième fois que les autorités tchadiennes annoncent avoir déjoué un coup d’Etat en trois mois. En octobre dernier, lors de la journée meurtrière qui avait fait 50 morts, les autorités avaient annoncé qu’il s’agissait d’une tentative coup d’Etat.

« Ce qui s’est passé ce jeudi est une tentative de coup d’État », a déclaré le Premier ministre Saleh Kebzabo, au micro de RFI, au cours de la conférence de presse. Devant les journalistes, le nouveau Premier ministre de transition du Tchad avait affirmé que des manifestants étaient armés, formés à des techniques de guérilla. Il justifiait alors l’usage des tirs réels par le fait que c’était une insurrection populaire en vue de s’emparer du pouvoir par la force. Accusant les opposants d’être à la manœuvre.

Des accusations « fausses » selon les opposants. 

« Saleh Kebzabo semble ignorer totalement la réalité puisque ce sont les agents habillés en civil qui ont commencé à tirer à mater à balles réelles, y a aucune insurrection comme il le dit, mais c’était un massacre opéré par les services de sécurité qui ont tiré à balles réelles », affirmait Yaya Dillo,  le président du Parti socialiste sans frontières.

Essama Aloubou




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