Le nouveau président du Nouvel Engagement Togolais (NET) et ses acolytes ont-ils abusé de la confiance de Gerry Taama, président d’honneur de ce parti ? En tout cas, c’est ce que tente de faire croire ce dernier.
A l’occasion du congrès électif organisé au siège de son parti le 24 août dernier, renseigne notre confrère Actu Togo, Gerry Taama a martelé que la situation actuelle, qui prévaut au sein du NET, résulte de l’excès de confiance qu’il avait au Numéro 1 du 2è groupe.
« Jules Amin a intégré le parti en 2016-2017. Il n’a jamais été laissé pour compte ni écarté de la gestion du parti. Il était très actif à nos réunions, ce qui m’a motivé à lui envoyer à la CENI bien qu’il y’avait des anciens membres qui militaient depuis 2012. Il fut également Secrétaire Général du NET avant de passer la main à Vincent Ameganvi. En bref, Jules faisait partie des cadres et décideurs du NET. Je ne pouvais imaginer qu’il acceptera être manipulé jusqu’à ce point.(…) En ce qui concerne le poste de 3e Vice-président, cela n’existait pas dans nos textes. C’est quelques mois après notre dernier congrès électif que nous lui avons créé ce poste afin qu’il occupe un poste au sein du bureau national. C’était un poste provisoire en attendant son officialisation au prochain congrès », a laissé entendre Gerry Taama, comme relayé par notre source.
En ce qui concerne Rabiou Allasani…
« Rabiou c’est un jeune que j’ai connu en 2018. Il m’a approché avec d’autres personnes pour que je les apprennent à faire la politique. Je leur ai montré ce qu’il devrait faire pour réussir .C’etait un plaisir pour moi d’être un modèle les jeunes. Ils ont ensuite décidé participer aux élections dans le Kpendjal. Sollicitant toujours mon aide pour la constitution des listes en tant qu’indépendants, je leur ai proposé de leur positionner sur les listes du NET. Ce qui fût fait. Tellement il était dynamique, j’ai proposé à mes siens qu’il intègre bureau national du parti. Ce qui fut fait. Plus tard je deviens un objet d’insultes pour lui (…) », a-t-il ajouté.
Pour Taama, les rebelles peuvent ne plus adhérer aux idéologies du parti, mais jamais détruire son parti.
« S’ils sont si intelligents et réformateurs qu’ils le pensent, qu’ils aillent créer leur propre parti politique. Néanmoins, j’ose croire qu’ils feront un retour à la maison. Nous n’allons pas détruire ce que nous avons commencé depuis 2012 à cause des manipulations des mains noires », a conclu Gerry Taama.