Le lundi 23 juin à Lomé, l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) a organisé un atelier de renforcement des capacités à l’endroit de 60 acteurs judiciaires — magistrats et auxiliaires de justice — venus de Lomé, Aného, Kpalimé et Atakpamé.
Appuyée par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), l’initiative vise à mieux outiller ces professionnels sur les normes encadrant la lutte contre la corruption dans le secteur stratégique de la commande publique. Elle s’inscrit dans un contexte où les exigences de transparence budgétaire et d’efficacité de la dépense publique se font de plus en plus pressantes.
Au programme de l’atelier : des communications portant sur les mécanismes de corruption, les recours contentieux et les procédures devant le Comité de Réglementation des Différends (CRD), dans le but d’améliorer la gestion des litiges relatifs aux marchés publics.
Le directeur général de l’ARCOP, Aftar Touré Morou, a souligné l’importance de cette démarche : « Sécuriser les investissements publics, c’est protéger les efforts du contribuable et garantir un développement efficace. »