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Le président congolais, Félix Tshisekedi, a demandé mercredi 25 septembre 2024 à la communauté internationale d’imposer des sanctions au Rwanda, qu’il accuse de jouer un rôle dans la « déstabilisation » de la République Démocratique du Congo (RDC). Son appel a été formulé lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations Unies, tenue à New York.
Tshisekedi a évoqué la résurgence du groupe terroriste M23, qu’il attribue au soutien du Rwanda. « La résurgence du groupe terroriste M23, soutenu par le Rwanda, a provoqué une crise humanitaire sans précédent », a-t-il déclaré. Selon lui, cette situation a conduit à plus de 7 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays, exacerbant ainsi une crise humanitaire déjà grave.
Des experts des Nations Unies ont précédemment rapporté la présence de 3 000 à 4 000 soldats rwandais opérant en République Démocratique du Congo, souvent en collaboration avec le groupe rebelle M23, qui est en conflit avec les forces armées congolaises depuis une décennie.
Au-delà de la situation avec le Rwanda, Tshisekedi a également appelé l’ONU à « intensifier ses actions pour mettre en œuvre les recommandations » de la coalition mondiale contre l’État islamique, dont la RDC est membre. Il a exprimé des inquiétudes quant à la montée du terrorisme sur le continent africain, soulignant que ce phénomène « semble désormais prendre racine en Afrique ».
Le discours de Tshisekedi met en lumière la complexité des tensions régionales et la nécessité d’une action internationale pour stabiliser la RDC, tout en attirant l’attention sur les enjeux humanitaires liés aux conflits armés.
