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Suite aux propos jugés « racistes » du président tunisien Kaïs Saïed envers les migrants d’Afrique subsaharienne, les réactions d’indignation continuent. Au Sénégal, les leaders de l’opposition et les syndicats appelent le gouvernement à réagir. Les Ivoiriens qui ne sont pas en règle vivant en Tunisie se retrouvent déjà pour la plupart dans la rue.
« Certains sont expulsés par leur bailleur, que des conducteurs, dans les transports, refusent de laisser les noirs monter dans les bus et que des étudiants refusent de rejoindre leur établissement de peur d’être agressés ! », s’inquiète le député sénégalais Guy Marius Sagna qui se dit « très préoccupé » par la situation des Africains noirs en Tunisie.
Dans un tweet, l’ancienne Premier ministre, Aminata Touré, lance un appel aux présidents africains à condamner les propos qualifiés de « haineux » du président tunisien.
En Tunisie, la communauté ivoirienne subit les conséquences de la bombe verbale lancée mardi dernier par le président tunisien Kaïs Saïed, qui appelait à prendre des « mesures urgentes » pour lutter contre l’immigration subsaharienne irrégulière.
Selon Ange Seri Soka, président de l’Union des Ivoiriens en Tunisie et responsable de la délégation de la Fondation ivoirienne des droits de l’homme et Observatoire de la vie politique (FIDHOP) en Tunisie, il y aurait plusieurs signalements d’arrestations arbitraires, d’agressions et de viols parmi les ressortissants ivoiriens, d’après Rfi.
