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Face au chef du Kremlin, le nationaliste Leonid Sloutski, le communiste Nikolaï Kharitonov et l’homme d’affaires Vladislav Davankov se positionnent comme candidats lors de l’élection présidentielle qui se déroule actuellement en Russie. Pour plusieurs observateurs, ces adversaires ne sont que des figurants dans un scrutin joué d’avance.
Quelque 112 millions d’électeurs russes vont aux urnes depuis le vendredi 15 mars.
Des arrestations ont eu lieu lors de mouvements de protestation isolées alors que l’Ukraine a effectué de nouvelles attaques dans les régions frontalières. Vladimir Poutine promet que les frappes ukrainiennes contre le territoire russe ne resteraient pas « impunies ».
Au pouvoir depuis un quart de siècle en tant que président ou Premier ministre, Vladimir Poutine, assuré de remporter un nouveau mandat de six ans, ne tolère aucune contestation. La procédure de vote n’est plus retransmise sur le site de la commission électorale comme cela a été le cas lors des précédents scrutins. Par ailleurs, il n’y a aucun observateur indépendant dans la très grande majorité des bureaux de vote en Russie, comme l’indiquent plusieurs sources.
L’indiscutable maître du Kremlin avait fait modifier en 2020 la loi russe pour lui permettre de se maintenir au pouvoir jusqu’en 2036.
