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Alors que Donald Trump tente d’annuler sa condamnation pour paiements dissimulés à l’actrice Stormy Daniels, sa demande a été rejetée par un juge de New York. Ce dernier a écarté l’argument d’immunité présidentielle invoqué par ses avocats, estimant que les actes reprochés n’avaient aucun caractère officiel.
Les avocats de Trump s’étaient appuyés sur un précédent judiciaire du 1er juillet, où la Cour suprême reconnaissait une présomption d’immunité pénale pour les actes officiels d’un président. Ils ont également contesté certaines preuves et témoignages présentés lors du procès, les jugeant liés à des fonctions présidentielles. Cependant, le juge Juan Merchan a rejeté cette position, soulignant que l’immunité ne s’appliquait pas à des actes personnels comme ceux en question.
Malgré les objections de la défense, Donald Trump a été reconnu coupable de falsification comptable aggravée, visant à masquer un complot pour influencer l’élection présidentielle de 2016. Bien que la peine reste à déterminer, le juge a noté que les preuves contre lui étaient « écrasantes », rendant insignifiantes d’éventuelles erreurs procédurales.
Depuis sa victoire à l’élection du 5 novembre, Donald Trump a intensifié ses efforts pour faire annuler le verdict, avançant que son statut de président élu rendait incompatible le maintien de cette condamnation. Le juge Merchan a demandé de nouveaux arguments des deux parties mais ne s’est pas encore prononcé sur cette requête.
Pour éviter que l’affaire n’affecte la présidence Trump, le procureur de Manhattan, Alvin Bragg, a suggéré de suspendre la procédure pendant les quatre années de mandat ou d’écarter une peine d’incarcération. Cette démarche vise à réduire l’impact de cette affaire sur le nouveau président.
