Alors que le conclave de l’élection d’un nouveau pape se tiendra le 7 mai prochain, des survivants d’abus sexuels, commis au sein de l’Église catholique, montent au créneau.
A la faveur d’une conférence de presse, « Survivors Network of those Abused by Priests (SNAP) », le principal réseau de survivants aux États-Unis, a exhorté les cardinaux à choisir un candidat engagé pour une tolérance zéro en matière d’abus.
Dans le même sens, le groupe international End Clergy Abuse (ECA) a adressé une lettre ouverte aux cardinaux, réunis de manière informelle cette semaine à Rome, les appelant à « exclure » de la papauté tout prélat impliqué dans des affaires de dissimulation.
Le groupe international End Clergy Abuse (ECA) a adressé une lettre ouverte aux cardinaux réunis de manière informelle cette semaine à Rome, les appelant à exclure de la papauté tout prélat impliqué dans des affaires de dissimulation.
Peter Isely, membre de l’ECA et lui-même survivant, a déclaré : « Les fidèles catholiques ne veulent pas d’un nouveau pape ayant contribué à couvrir des crimes pédocriminels. Cela devrait être un critère de base. »
Les survivants rappellent que malgré deux décennies de révélations et de scandales, certaines figures de l’Église continuent de minimiser la portée de la crise.
Ces derniers demandent l’adoption d’une politique claire : « tout prêtre reconnu coupable ou ayant admis un seul acte d’abus sexuel doit être définitivement écarté du ministère, comme le prévoit déjà la politique américaine instaurée en 2002 mais non généralisée ailleurs ».