Une semaine après la mort du rappeur français Werenoi, des internautes ont exigé, « au nom de l’islam », que sa musique ne soit plus diffusée sur les plateformes.
Eh oui ! A peine disparu, l’on voit surgir une injonction glaçante par rapport à celui qui était en 2024, le meilleur vendeur d’albums en France.
Sur les réseaux sociaux, certains jeunes « rigoristes » musulmans appellent le monde à ne plus écouter sa musique, et par ricochet, à la supprimer des plateformes.
Ceci, au nom d’une idée délirante, celle qui voudrait qu’écouter ses chansons après sa mort, vaille au défunt des péchés supplémentaires dans l’au-delà !
« Jamais je n’ai entendu pareille absurdité — ni ici en France, où je suis né, ni là-bas, au Maroc, dans cette partie de ma famille qui vit sa foi avec simplicité, parfois avec rigueur, mais toujours avec cœur. Des femmes voilées qui fredonnent des mélodies en préparant le thé. Des hommes qui citent le Coran et écoutent Oum Kalthoum dans le même souffle », dénonce pour sa part, l’essayiste Amine El Khatmi.
Tout en s’insurgeant contre ces revendications, ce denier se réclame d’un » islam » qui n’interdit en rien de succomber à la sensibilité d’une chanson.