Visé par une action collective au Royaume-Uni pour de rares cas de thromboses, le groupe anglo-suédois AstraZeneca a cessé la production de son vaccin anti-covid écoulé à plus de trois milliards de doses en trois ans. Le vaccin anti-Covid d’AstraZeneca a officiellement été retiré du marché mondial ce mardi 7 mai, a révélé le journal britannique Telegraph.
Le géant pharmaceutique anglo-suédois avait été l’un des premiers, après les Américains Pfizer-BioNTech et Moderna, à déverser sur le marché son sérum Vaxzevria, développé avec l’université d’Oxford contre le coronavirus.
Cette décision de suspendre la commercialisation des lots de vaccins a créé de vives spéculations sur les réseaux sociaux où plusieurs commentaires indiquaient qu’AstraZeneca a décidé de retirer son vaccin du marché car jugé dangereux, voire mortel.
« Faux ! », répond AstraZeneca qui explique avoir retiré son vaccin du marché « pour des raisons commerciales. »
Le groupe pharmaceutique explique avoir constater depuis plusieurs mois une chute de la demande pour leur produit et des stocks difficiles à écouler. « De multiples vaccins ont été développés, il y a donc un surplus », précise AstraZeneca dans un communiqué ce mercredi 8 mai.
Des procédures juridiques
De très rares cas de thromboses ont été signalés après l’administration du vaccin. Dès mars 2021, Londres a signalé trente cas, dont sept mortels, de formation de caillots sanguins (thromboses cérébrales) chez des jeunes, vaccinés à l’AstraZeneca.
En Angleterre, au moins 51 familles accusent le vaccin d’avoir causé des préjudices graves, voire la mort de leurs proches.
Si AstraZeneca retire ses vaccins du marché, le Covid-19 par contre n’a pas dit son dernier mot. Selon le site de référence Our World in data, encore 500 personnes en meurent par jour sur la Planète, fin avril.