Face aux multiples menaces du président américain, Donald Trump, d’interrompre l’aide à Pretoria, l’accusant de confisquer des terres et de mal traiter certaines catégories de personnes, la réponse de son homologue Cyril Ramaphosa, ne s’est pas fait attendre.
« Nous assistons à la montée du nationalisme, du protectionnisme, de la poursuite d’intérêts étroits et au déclin de la cause commune. C’est un monde dans lequel l’Afrique du Sud, une économie en développement, doit désormais naviguer. Mais nous ne nous laissons pas décourager par ce monde en constante évolution. Nous ne nous laisserons pas décourager. Nous sommes, en tant que Sud-Africains, un peuple résilient et nous ne nous laisserons pas intimider« , a déclaré ce dernier dans son discours marquant le début de l’année parlementaire.
Le président Ramaphosa et son gouvernement ont défendu la loi sur les terres expliquant qu’elle visait à redistribuer les terres inutilisées ou celles qui pouvaient être mises à profit pour le bien public.
Il a précisé qu’aucune terre n’avait été confisquée, soulignant la nature légale et juste de la réforme foncière.
Le porte-parole de président a réagi aux affirmations de Trump ainsi qu’aux critiques de son conseiller, le milliardaire Elon Musk, né en Afrique du Sud, en les qualifiant d’« informations erronées », visant à corriger les malentendus et à clarifier la situation.