L’économiste et professeur d’université Étienne Fakaba Sissoko a retrouvé la liberté le jeudi 27 mars 2025, après avoir purgé une peine d’un an de prison.
Sa libération marque la conclusion d’une affaire judiciaire controversée qui a provoqué de vives réactions, tant au Mali qu’à l’international, notamment parmi les défenseurs des droits humains et de la liberté d’expression.
Retour sur les événements
Étienne Fakaba Sissoko avait été arrêté le 25 mars 2024, après la publication de son livre « Propagande, Agitation et Harcèlement – la communication gouvernementale pendant la transition au Mali ». Dans cet ouvrage, il critiquait ouvertement les méthodes de communication des autorités de transition du pays.
Deux jours après son arrestation, il avait été présenté au procureur et, le 20 mai 2024, il avait été condamné par le tribunal de grande instance de la Commune IV de Bamako à une peine de deux ans de prison, dont un an avec sursis, ainsi qu’à une amende de trois millions FCFA. Il avait été poursuivi pour atteinte à l’image de l’État, diffamation et diffusion de fausses informations susceptibles de troubler l’ordre public.
Réactions et implications
La libération d’Étienne Fakaba Sissoko intervient après une année d’incarcération marquée par de nombreuses critiques. Son cas a été largement perçu comme un symbole des restrictions croissantes de la liberté d’expression au Mali.