Le cardinal américain Robert Francis Prevost devient le pape Léon XIV. Il devient le 267e pape de l’Église catholique, après le pape François, mort le 21 avril dernier. L’évêque de Rome est aussi le chef de l’État du Vatican, le plus petit pays indépendant du monde. Au sein de l’Église comme sur la scène internationale, il joue un rôle clé et est classé parmi les personnalités les plus puissantes du monde.
Le souverain pontife est élu à vie, sauf en cas de renonciation comme ce fut le cas de Benoît XVI.
Missions religieux et politique
Sur le plan religieux, la première mission de l’Église – des prêtres jusqu’au pape – est d’abord l’annonce de l’évangile pour le salut les âmes, comme l’indique le code de droit canonique. Le pape a par ailleurs la fonction de gouverner l’Église en préservant son unité. Il est le guide spirituel des plus de 1,4 milliard de catholiques dans le monde entier.
Au fil du temps, le Saint-Père a acquis une force politique qui va au-delà du cadre religieux. Depuis la fin du XIXe, il est devenu une sorte de puissance morale jouant un rôle politique central dans le monde. C’est ce qui explique d’ailleurs les influences externes sur le choix du profil du futur pape.
Le pape a le statut de chef d’État et dirige la Cité du Vatican, État indépendant enclavé au cœur de Rome, établi sur 44 hectares.
En tant qu’autorité politique, le souverain pontife a donc droit aux égards dus aux chefs d’Etat lors de ses déplacements.
Ses « audiences privées » sont des cadres d’échange sur les sujets d’actualité et des occasions de faire valoir les positions du Saint-Siège, entité souveraine dans le droit international.
Doctrine et enseignement
Le pape rédige des documents (encycliques, exhortations apostoliques…) sur les questions doctrinales et morales.
Il assure une mission d’enseignement à travers ses homélies et une catéchèse publique au Vatican devant les fidèles lors de l’audience générale hebdomadaire.
Nominations
Le pape approuve la nomination des évêques à la tête des diocèses du monde entier. Il crée également des cardinaux. La décision finale pour élever au rang de « bienheureux » ou de « saints » des figures de l’Église catholique lui revient. Il a également le pouvoir de convoquer des Synodes (réunion mondiale de laïcs et religieux) pour discuter de sujets précis.