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L’Union africaine à l’épreuve de l’indépendance financière

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Seuls 17 États membres sur 54 appliquent la taxe à l’importation de 0,2%, également appelée « prélèvement de l’Union africaine ». Dix ans après l’adoption de la taxe Kigali qui a jeté les bases du mécanisme de financement autonome, l’avenir de l’intégration africaine et de l’Agenda 2063 sont bloqués faute de moyens.

À la veille du 7e Sommet de coordination de l’Union africaine (UA), prévu pour le 13 juillet 2025 à Malabo, en Guinée équatoriale, le constat est clair : l’immobilisme des États membres empêche la souveraineté financière de l’institution panafricaine.

« Seuls 17 États membres ont mis en œuvre la Décision de Kigali », rappelle la Vice-présidente de la Commission de l’Union Africaine, Selma Malika Haddadi, lors de la 50e session du Comité des représentants permanents de l’Union africaine (COREP).

Ces pays sont : Cameroun, Côte d’Ivoire, Congo, Djibouti, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Rwanda, Kenya, Tchad, Mali, Niger, Sénégal, Sierra Leone et Zimbabwe.

Depuis le 11 octobre 2019, aucun autre État n’a rejoint la liste de ceux qui appliquent cette taxe. Cette situation entrave le mécanisme financier, conçu pour atteindre les cibles de Johannesburg notamment 100% du budget opérationnel, 75% du programme, 25% des opérations de paix.

« The Africa We Want » (« l’Afrique que nous voulons » en français) reste encore un rêve lointain et pourtant c’est la vision stratégique de l’Union africaine formalisée dans l’Agenda 2063.




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