Sur le continent, la pénétration d’Internet connaît une croissance deux fois plus rapide que la moyenne mondiale, cependant sans inclusion numérique, l’une des inégalités les plus marquantes est la fracture numérique de genre.
Les dernières données publiées par l’Union internationale des télécommunications (UIT) indiquent qu’en 2024, 43 % d’hommes en Afrique utilisaient Internet contre seulement 31 % de femmes. Ce déséquilibre se traduit par un indice de parité entre les sexes (Gender Parity Score – GPS) de 0,72, bien en deçà de la moyenne mondiale qui s’établit à 0,94.

Mais la fracture numérique en Afrique ne se limite pas aux disparités de genre, mais elle touche aussi les générations. En 2024, 53 % des jeunes Africains âgés de 15 à 24 ans étaient connectés à Internet, contre 34 % pour le reste de la population.
Confrontée à ces profondes fractures, l’Afrique demeure la région la moins connectée de la planète avec seulement 38 % de la population connectée à Internet, contre une moyenne mondiale de 68 %.
Seule une mobilisation collective et coordonnée entre les gouvernements, les opérateurs télécoms, les ONG et les partenaires au développement pourra aider à combler les multiples fractures numériques du continent.