La journée de manifestations organisée le 25 juin dernier en hommage aux victimes du mouvement citoyen de 2024 a tourné au drame avec son lot de morts, de blessés et des arrestations suite aux affrontements entre manifestants et forces de l’ordre.
Les forces de l’ordre ont annoncé ce lundi 30 juin avoir arrêté au moins 485 personnes. « 448 ont été inculpés, tandis que 37 font l’objet d’une enquête en cours », a déclaré le chef de la Direction des enquêtes criminelles (DCI), Mohamed Amin.
Selon le représentant de la police, les chefs d’accusation incluent « meurtre, terrorisme, viol, viol en réunion, incendie volontaire, obstruction au travail de policiers en service, destruction et vol », mais aussi « incitation à la violence, manipulation de biens volés, détérioration de propriétés avec intention de nuire et possession d’armes à feu illégales ».
« Un réseau bien coordonné d’acteurs criminels a infiltré et détourné de leur but ces manifestations », précise la police.
Selon les informations de la Kenya National Commission on Human Rights, 19 personnes ont été tuées et 531 blessées au cours de la journée du 25 juin.