En dépit des mesures drastiques visant à freiner le blanchiment de la peau au Ghana, le phénomène semble avoir la peau dure. Même si l’interdiction qui frappe en plein fouet l’importation et la commercialisation des produits éclaircissants, certaines sociétés usent de tous les artifices pour tromper la vigilance des autorités compétentes en maquillant ces produits sur le marché, lesquels font le bonheur des femmes mais aussi certains hommes.
Ces derniers temps, la lutte contre la dépigmentation prend une autre allure dans le pays de Nana Akoufo-Ado avec une nouvelle disposition qui fait grincer les dents.
En effet, les femmes dépigmentées, tatouées et portant des dreadlocks ne sont plus éligibles pour postuler à des postes disponibles dans les services de l’administration de l’immigration. Ainsi en ont décidé les recruteurs, qui sont très strictes sur ces nouveaux critères, rapporte La Nouvelle Tribune.
Cette décision qui suscite naturellement l’indignation auprès de plusieurs citoyens, est décriée sur les réseaux sociaux. Certains internautes n’ont pas hésité à qualifier cette mesure de « sexiste », soutenant que les recruteurs ont mis le doigt sur les femmes marquées par les vergetur
es, un phénomène « naturel ».
Au niveau des recruteurs, les raisons de ces limitations sont ailleurs. Mieux, elles vont dans le sens des conditions rigoureuses d’entraînement que subiront ces personnes.