Le Burundi traverse depuis quelques années une crise politique aux répercussions humanitaires considérables. Des familles en fuite, des maisons détruites, des violations de droits de l’homme sont entre autres les faits qui ne permettent aux populations de vivre paisiblement.
L’Organisation des Nations Unies (ONU) ne reste pas insensible à ces événements et s’est donc engagée à mobiliser des fonds pour faire face à la crise humanitaire que connait ce pays. Un chiffre de 141, 8 millions de dollars a été avancé dans le Plan de réponse humanitaire 2018 pour le Burundi dont les fondements reposent sur l’allégement des souffrances des populations affectées selon les explications de Jens Laerke, porte-parole du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
En clair, cette levée de fond va servir à des actions concrètes sur le terrain. Les fonds vont permettre d’apporter protection aux populations et fournir l’assistance vitale aux personnes nécessiteuses sur l’ensemble du territoire burundais. C’est près de 3,6 millions d’individus qui selon l’ONU a un besoin d’assistance humanitaire actuellement. Ce chiffre était de 3 millions en 2017. « Un Burundais sur quatre est touché par l’insécurité alimentaire », a souligné le porte-parole.
Le document présenté par l’OCHA précise qu’il y a une détérioration persistante de la situation socio-économique laissant place à la dégradation croissante de l’accès et de la qualité des services de base notamment.
Le 06 février dernier, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a aussi lancé un fonds de 391 millions de dollars pour secourir près de 430.000 réfugiés burundais en exil.