Au Niger, les tombeurs du président Mohamed Bazoum ont accusé la France d’avoir libéré « unilatéralement » seize terroristes.
Selon la junte, ces derniers se seraient ensuite retrouvés pour préparer des attaques dans la zone des trois frontières.
Des accusations formellement démenties par Paris, mercredi, la veille d’un important sommet de la Cédéao.
Dans un communiqué, le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), accuse la France, de « planifier un désordre sécuritaire » dans le but « de discréditer le CNSP et créer une rupture avec le peuple nigérien ».
A en croire la France, ce sont des accusations « infondées ».
Dans un communiqué commun, les ministères des Affaires étrangères et de la Défense français expliquent que les militaires positionnés au Niger le sont pour lutter contre les groupes terroristes.
Et ils rappellent que cela s’est fait au péril de la vie de plusieurs soldats français.
Pour leur part, les nouvelles autorités du Niger ont décidé de relever le niveau d’alerte sur l’ensemble du territoire.