C’est un tournant pour l’histoire politique sud-africaine. Alorsqu’il s’apprête à fêter le premier anniversaire de son organisation, le MK, qui avait fait un score national de 14% aux dernières élections, l’ancien président Jacob Zuma ne peut plus officiellement se revendiquer de l’ANC.
Avec sa nouvelle formation politique uMkhonto we Sizwe (MK), Zuma a vu son exclusion être confirmée par son ancien parti, vendredi 22 novembre, après le rejet de son appel.
Jacob Zuma avait rejoint le parti en 1959, puis intégré sa branche armée, Umkhonto we Sizwe.
Un nom qu’il a d’ailleurs réutilisé pour baptiser sa récente formation politique.
En 1963, il est arrêté pour ses activités, et emprisonné 10 ans sur l’île de Robben Island.
Et c’est sous la bannière ANC qu’il a été élu deux fois à la tête du pays, une présidence marquée par les affaires de corruption.
Son exclusion n’a donc pas été prise à la légère, mais le parti historique de Nelson Mandela estime n’avoir pas eu d’autre choix.
Lui-même n’a pas pu être élu député, en raison d’une précédente condamnation.