L’ex-président Jacob Zuma, a appelé à l’annulation du scrutin et à la tenue de nouvelles élections. Dénonçant une fraude électorale, ce dernier estime que le scrutin du 29 mai aurait été truqué.
« Comment est-ce possible qu’un si grand nombre de partis se plaignent du même problème ? Il ne s’agit pas d’un seul parti qui déclare avoir été spolié, pas seulement le MK mais plusieurs autres, cela n’est pas anodin. Nous voulons que ce problème soit analysé par la justice », a déclaré l’ancien chef de l’État qui a dirigé l’Afrique du Sud de 2009 à 2018, lors d’une conférence de presse.
Arrivé 3ème lors de cette élection, Jacob Zuma a aussi refusé de rejoindre la coalition formée par son ancien parti l’ANC et d’autres formations politiques dont l’Alliance démocratique, deuxième plus grand parti du pays.
Cette alliance a permis le maintien au pouvoir de Cyril Ramaphosa alors que l’ANC a été fragilisé par le scrutin du 29 mai dernier.
Et pour la première fois depuis la fin de l’Apartheid, le parti a perdu sa majorité absolue.