Africa Top Success Ils font l'Afrique
Selon les données de Global Petrol Prices, le prix moyen du litre d’essence dans ces pays oscille entre 1,23 et 1,73 dollars américains. Cette situation reflète les tensions sur le marché mondial, la baisse des subventions étatiques et la dépréciation de plusieurs monnaies africaines.
🌍 Un carburant de plus en plus inaccessible
La hausse des prix du carburant en Afrique a des causes multiples : évolution des cours internationaux du pétrole, affaiblissement des devises locales face au dollar, et réduction progressive des subventions gouvernementales. Résultat : les coûts du transport explosent, impactant durement les ménages et les économies locales.
🔟 Les 10 pays africains les plus touchés par la cherté du carburant (février 2025)
| Rang Afrique | Pays | Prix au litre (USD) | Rang mondial |
|---|---|---|---|
| 1 | République centrafricaine | 1,731 $ | 24e |
| 2 | Sénégal | 1,560 $ | 43e |
| 3 | Zimbabwe | 1,530 $ | 46e |
| 4 | Malawi | 1,457 $ | 51e |
| 5 | Seychelles | 1,431 $ | 54e |
| 6 | Sierra Leone | 1,387 $ | 57e |
| 7 | Guinée | 1,386 $ | 58e |
| 8 | Côte d’Ivoire | 1,379 $ | 59e |
| 9 | Ouganda | 1,372 $ | 61e |
| 10 | Burundi | 1,368 $ | 62e |
💸 Un impact profond sur le quotidien des populations
La flambée des prix du carburant se répercute directement sur la vie des citoyens. Travailleurs, étudiants, petites entreprises : tous sont affectés par la hausse des frais de transport. Dans les grandes villes, les tarifs des taxis et des transports en commun grimpent, limitant l’accès à la mobilité.
Dans les zones rurales, le coût élevé du transport des marchandises — notamment des produits alimentaires — provoque une inflation généralisée sur les denrées de première nécessité. Résultat : la vie devient plus chère, et le pouvoir d’achat des ménages s’effondre.
📉 Un coup dur pour les économies déjà fragiles
Des pays comme le Nigeria, le Ghana ou le Kenya, déjà confrontés à une forte inflation, voient leur situation empirer. La hausse des prix de l’essence pousse les familles à réduire leurs dépenses essentielles, aggravant la précarité et accentuant la pression sur les gouvernements pour trouver des solutions durable à cette crise.
