Après l’adoption de la loi fin juillet de la loi sur la reconnaissance de la nationalité béninoise aux afro-descendants, le gouvernement a publié le décret d’application qui fixe les modalités d’obtention mercredi.
Il fixe les modalités d’obtention de cette demande qui peut être formulée depuis l’étranger ou à partir du Bénin.
Selon cette loi, « les personnes ayant un ascendant africain déporté dans le cadre de la traite des noirs et du commerce triangulaire » peuvent faire la demande d’être naturalisés béninois.
Pour en bénéficier, il faut « avoir dix-huit ans révolus » et apporter la preuve de son afro descendance. Autre condition, le père ou la mère de cette personne doit être né avant 1944.
Si un dossier formulé par un afro-descendant depuis l’étranger reçoit un avis favorable, il lui est délivré une attestation provisoire de nationalité valable pendant 3 ans.
Pour obtenir un certificat définitif, le demandeur a l’obligation de séjourner au moins une fois sur le territoire béninois.
Les formalités vont plus vite pour un afro-descendant qui fait sa demande à partir du Bénin et s’il a accompli les formalités essentielles, il obtient un décret définitif.
La nationalité donne la liberté d’entrée, de séjour et de sortie et le droit à un passeport. Le décret est silencieux sur le sujet mais le « nouveau citoyen béninois » ne peut ni voter, ni travailler dans l’administration publique.
Selon nos informations, tout se fera en ligne. Un site est en construction et devrait être livré début décembre.
Plusieurs sources officielles indiquent que cette idée de Patrice Talon suscite depuis son annonce un gros intérêt auprès des afro-descendants.