Abdelmadjid Tebboune a prêté serment mardi 17 septembre 2024 pour entamer son second mandat en tant que président de l’Algérie, lors d’une cérémonie officielle au Palais du Peuple, situé sur la côte ouest d’Alger. Cette inauguration intervient après que la Cour constitutionnelle a validé sa victoire électorale samedi dernier.
Selon les résultats communiqués par l’autorité électorale, Tebboune a remporté 7,7 millions de voix, équivalant à 84,3 % des suffrages exprimés.
Ce résultat marque une nette amélioration par rapport à son précédent mandat en 2019, où il avait obtenu 58 % des voix dans un contexte de forte abstention, avec un taux de participation de seulement 46 %. Cependant, le total actuel reste inférieur au résultat initial de cette année, contesté par deux de ses adversaires.
À 78 ans, Abdelmadjid Tebboune se voit prolonger son mandat malgré des critiques persistantes concernant son bilan en matière de droits humains.
Amnesty International a dénoncé, sous son administration, une politique de « tolérance zéro » envers les opinions dissidentes et une répression croissante de l’espace civique.
Les défis auxquels il devra faire face durant ce nouveau mandat incluent des appels croissants pour des réformes politiques et une plus grande ouverture démocratique, dans un contexte où les préoccupations internationales sur les droits de l’homme continuent de peser sur son gouvernement.