Condamné à deux ans de prison ferme, le cyberactiviste hésite à faire appel du verdict rendu ce lundi 2 juin par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Il a été reconnu coupable de cyberharcèlement, d’incitation à la rébellion, de diffusion de fausses nouvelles et d’injures contre un groupe politique.
Steve Amoussou devra également verser 2 millions de francs CFA d’amende.
« La Criet n’a jamais dit le droit dans les dossiers politiques », commente Maître Herman Yénonfan.
Pour Me Aboubacar Ba Parapé, « la Criet est plus politique que judiciaire ».
« On le condamne parce qu’on a décidé de le condamner, on devrait le relaxer purement et simplement pour défaut de preuves. Notre justice n’est pas libre », assène Me Magloire Yansunu.
Pour Steve Amoussou, l’urgence est d’obtenir de meilleures conditions de détention.