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Au Ghana, ça crie à la démission du président Nana Akufo-Addo

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Face à l’inflation, les populations dénoncent la mauvaise gouvernance du gouvernement. Des manifestations appelant à la démission du président Nana Akufo-Addo ont éclaté dans la capitale Accra, rapporte Rfi.

Une cinquantaine de personnes ont été arrêtées jeudi dernier dans le cadre d’une marche vers le palais présidentiel, indique la même source. Selon les informations, ils appelaient à « une meilleure gouvernance et la fin de la corruption ».

L’organisateur de ce mouvement dénommé #OccupyJulorbiHouse a lancé un nouvel appel à manifester pour le mois de décembre. #OccupyJulorbiHouse est un jeu de mots construit autour du nom du palais présidentiel Jubilee House mais le terme « Julorbi » signifie « voleur » en langue locale.

Pour Oliver Barker-Vormawor, organisateur de la mobilisation, ce hashtag vise à dénoncer les scandales à répétition qui entachent le gouvernement.

« Le président s’est fait une réputation pour avoir blanchi plusieurs fonctionnaires accusés de corruption et il a fait des déclarations qui ont compromis plusieurs enquêtes sur des allégations de malversation. La phrase #OccupyJulorbiHouse, fait également référence à la crise économique et sociale à laquelle nous sommes confrontés. Les sondages montrent que de nombreux Ghanéens aspirent à un changement de gouvernement », explique-t-il à Rfi.

Le mouvement AriseGhana qui compte également mobiliser les populations ce mardi appelle notamment à la démission du gouverneur de la banque centrale en pointant du doigt la mauvaise gestion de l’économie nationale.




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