Bassolma Bazié, figure politique influente du Burkina Faso, a été désigné président de la Commission nationale de la Confédération des États du Sahel (AES). Cette nomination, actée par le Capitaine Ibrahim Traoré, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du traité instituant l’AES, adopté en juillet dernier par le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
Un parcours marqué par des responsabilités stratégiques
Ancien ministre d’État chargé de la Fonction publique sous le gouvernement de Dr Apollinaire Joachimson Kyelem de Tambèla, Bassolma Bazié s’est imposé comme un acteur clé de la scène politique burkinabè. Sa nomination à la tête de la Commission nationale de l’AES intervient dans un contexte de réorganisation institutionnelle, marqué par la dissolution du précédent gouvernement et l’entrée en fonction d’une nouvelle équipe dirigée par Jean Emmanuel Ouédraogo.
L’AES : un projet régional ambitieux
La Confédération des États du Sahel est un projet novateur visant à renforcer la coopération entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger. Initiée après le retrait de ces pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), cette initiative reflète leur volonté de construire un cadre régional plus autonome et solidaire. La Commission nationale de l’AES joue un rôle central dans la mise en œuvre de ce traité, qui attire une attention croissante à l’échelle régionale et internationale.
Une confiance renouvelée
En confiant cette mission à Bassolma Bazié, le Capitaine Traoré mise sur son expérience et ses compétences pour insuffler une dynamique forte à l’intégration régionale dans le Sahel. Avant son entrée en politique, Bazié s’est distingué dans la société civile burkinabè, occupant des postes de responsabilité au sein du mouvement syndical. Son expertise en relations sociales et en négociation collective constitue un atout majeur pour relever les défis liés à sa nouvelle fonction.
Cette nomination marque un tournant significatif pour Bassolma Bazié, tout en symbolisant l’engagement des États sahéliens à approfondir leur coopération dans un contexte de transition politique et de défis sécuritaires.