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Boko Haram / Père d’une captive : « Ils ont refusé de la libérer parce qu’elle a refusé de se convertir»

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Mercredi dernier, plus d’une centaine de jeunes filles ont été libérées par Boko Haram. Un fait inattendu d’autant plusqu’aucun signe ne présageait à cela. Les filles ont été laissées sur la route de leur école. Mais au-delà de ces rescapées, d’autres manquent à l’appel.

Justement Sheribu Nata, le père de l’une de ces écolières Dapchi kidnappées par des terroristes de Boko Haram semble connaitre les raisons du maintien en captivité de Leah Sheribu, sa fille. Pour lui, elle n’a pas été libérée, tout simplement parce qu’elle refusait d’abandonner sa foi chrétienne.

Dans une interview, Nata a dit qu’il avait parlé à environ six parents qui sont déjà avec leurs filles. Même  si sa fille reste en captivité, il a salué sa bravoure et son dévouement pour n’avoir pas renoncé à la foi.

« En ce moment, je ne suis pas à Dapchi. Je suis dans mon poste de service. J’ai appelé les parents qui sont à Dapchi. J’ai été informé que ma fille n’a pas été libérée. Tous ont été libérés mais ils ont dit que certains étaient morts là-bas, mais ma fille est en vie. Ils ont dit qu’elle était chrétienne, c’est pourquoi ils ne pouvaient pas la libérer. Ils ont dit qu’elle ne peut pas être libérée avant d’être musulmane. Et ma fille a dit qu’elle ne serait jamais musulmane. J’ai parlé avec environ cinq à six d’entre eux dont les filles ont été libérées. Ils sont actuellement avec leurs filles à Dapchi. Je suis heureux parce que ma fille n’a pas dénoncé sa foi. Ils ont refusé de la libérer parce qu’elle a refusé de se convertir à l’islam » a-t-il révélé.

Des déclarations qui sont presque en concordance avec les premiers témoignages de certaines de ces filles après leur libération. Ces dernières avaient estimées avoir eu beaucoup de chances car elles ont été libérées parce qu’elles étaient musulmane ou avaient accepté la religion.

De quoi révéler le mode opératoire de cette secte qui a pris de l’ambleur en Afrique de l’Ouest. Les premières filles qui avaient été libérées avaient été converties. L’autre drame c’est que certaines sont rentrées avec des enfants qu’ils ont eu en captivité. Mais la bonne nouvelle pour Nata c’est que son enfant comme toutes autres victimes de Dapchi ont été bien traitées selon les rescapées. Aucune de ces dernières n’est rentrée avec la grosses ou un enfant. De quoi nourrir les espoirs de revoir sa fille un jour.




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