Au Burkina Faso, le gouvernement de transition dirigé par le Capitaine Ibrahim Traoré affiche de nouvelles ambitions pour le secteur du cinéma.
Lors du Conseil des ministres du mercredi 25 septembre 2024, un projet de « loi portant organisation du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée au Burkina Faso » a été examiné.
L’objectif est de permettre au cinéma de s’adapter aux avancées technologiques et au contexte sécuritaire actuel du pays, tout en stimulant la création de ressources financières et d’emplois.
La loi actuelle régissant le cinéma et l’audiovisuel, datant du 25 novembre 2004, n’intégrait pas l’importance croissante des réseaux dans la promotion de l’industrie cinématographique.
« Après une vingtaine d’années de mise en œuvre de cette loi, certaines dispositions s’accommodent difficilement avec l’évolution rapide des nouvelles technologies de la communication ainsi qu’avec le contexte actuel de crise sécuritaire que traverse notre pays », a indiqué le Conseil des ministres.
Cette relecture vise à définir une nouvelle vision pour le cinéma, l’audiovisuel et l’image animée, à réguler, à contrôler les activités du secteur en fonction du contexte actuel et à veiller à ce que l’industrie du cinéma, de l’audiovisuel et de l’image animée contribue à la création de richesses nationales.