En 2024, la Russie avait offert 25 000 tonnes de blé au Burkina Faso, en signe de soutien humanitaire face à la crise que traverse le pays. Un geste salué par les autorités burkinabè, notamment la ministre de la Solidarité, Nandy Somé Diallo, qui y voyait une aide précieuse dans une période critique.
Mais dès cette époque, le président de la transition, Ibrahim Traoré, avait exprimé une volonté claire : sortir de la dépendance aux importations de blé. Il avait promis à son homologue russe, Vladimir Poutine, que le Burkina Faso s’engagerait à produire localement cette céréale essentielle. Un an plus tard, il affirme avoir tenu parole.
« Nous avons fait la promesse au président Poutine que nous ne souhaitons plus être ravitaillés en blé, parce que nous allons le produire nous-mêmes. Je tiens cette promesse, car nous avons commencé à produire en quantité », a-t-il déclaré avec fierté.
Le pays ambitionne désormais de produire 6 500 tonnes de blé d’ici 2025, grâce à la mise en culture de 5 000 hectares dédiés exclusivement à cette filière. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large d’autosuffisance alimentaire et de souveraineté agricole.