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Deux ministres du gouvernement ont quitté les rangs pour annoncer leurs candidatures pour les prochaines présidentielles prévues en octobre prochain. Le camp présidentiel reste toutefois serein face à ces deux défections en moins d’une semaine.
Issa Tchiroma Bakary, ministre chargé de l’Emploi et de la Formation professionnelle, a démissionné de ses fonctions avant de se déclarer candidat à la présidentielle sous la bannière de son parti, le Front pour le salut national du Cameroun (FSNC).
48h plus tard, le ministre d’État, Bello Bouba Maïgari, a annoncé également sa candidature sous les couleurs de son parti Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP), un allié historique du parti au pouvoir depuis près de 30 ans.
Alors que le premier sortait fraîchement de prison et le second revenait d’exil.
Pour Fame Ndongo, Responsable de la communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir), Paul Biya aurait même « décodé, depuis belle lurette, les signes prémonitoires de ces départs qui participent au jeu politique classique, dans une démocratie libérale et avancée ».
Pendant ce temps, le chef de l’État Paul Biya, au pouvoir depuis plus de 42 ans, continue d’entretenir le flou autour de sa candidature.
