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Le président Paul Biya a signé cinq décrets autorisant le Cameroun à contracter un emprunt de 321 milliards FCFA auprès de bailleurs de fonds étrangers.
Ces fonds seront alloués à plusieurs projets de développement, notamment dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures routières et de l’industrialisation.
Des financements pour l’énergie et l’entrepreneuriat
Les deux premiers accords, signés en décembre 2024 avec la Banque africaine de développement (BAD), portent sur 90,2 milliards FCFA. Une partie de ces fonds sera consacrée au Programme d’appui au redressement du secteur de l’électricité (PARSEC), visant à renforcer la production et la distribution énergétique. L’autre projet financé, le PEAC, soutiendra l’industrialisation et l’entrepreneuriat.
Des investissements dans les infrastructures routières et agricoles
Les troisième et quatrième décrets concernent la reconstruction de la section routière Ngaoundéré-Garoua, dans le cadre du Programme d’appui au secteur des transports (PATS4). Pour ce projet, le Cameroun mobilisera 216,75 milliards FCFA auprès de la BAD et du Fonds africain de développement (FAD).
Le dernier décret prévoit un financement de 15 milliards FCFA pour la filière rizicole, obtenu via le Fonds OPEP pour le développement international.
Un endettement maîtrisé malgré les emprunts
Bien que cet emprunt alourdisse la dette publique du Cameroun, celle-ci demeure sous contrôle, représentant environ 40 % du PIB à fin 2024.
