Le discours du Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko devant le mouvement des jeunes de son parti, ce dimanche 9 juin, a suscité de vives réactions au sein de l’opinion publique.
Le chef du Pastef n’a pas d’annonces particulières mais a touché du doigt les dossiers prioritaires du pouvoir en menaçant ceux qui ont dépensé les deniers publics de poursuites ; que ce soient des acteurs de l’opposition, des magistrats et directeurs des entreprises de presse…
Le Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a ouvertement accusé les entreprises de presse qui ont une dette fiscale vis-à-vis de l’État de détournement de fonds.
« Je refuse à toute personne de m’insulter comme un bandit fiscal. Je suis un chef d’entreprise. Les personnes qui nous diffament ne sont pas plus patriotes que nous. Nous sommes un secteur qui est spécifique, il nous faut une fiscalité qui est spécifique. Nos gouvernants ont une vision extrêmement étroite, c’est-à-dire qu’ils ne considèrent la presse comme un secteur névralgique », a réagi le président du Conseil des éditeurs de presse du Sénégal, Mamadou Ibra Kane, qui juge inadmissibles les propos d’Ousmane Sonko.