Les conclusions de l’Unité spéciale d’enquête sur les violences liées à la présidentielle de 2020 indiquent que plus de 270 personnes seraient responsables à des degrés divers.
Composée de 40 policiers et gendarmes sous les ordres du procureur d’Abidjan, cette unité a effectué 6 mois d’enquête sur les violences politico-ethniques entre août et novembre 2020 faisant au moins 85 morts.
Ces tensions ont éclaté alors que l’opposition rejetait la candidature d’Alassane Ouattara à un troisième mandat et se sont poursuivies avec la contestation de sa réélection. Selon les conclusions de l’enquête, de nombreux responsables politiques d’opposition sont désignés comme « auteurs moraux » des violences.
Trois juges d’instruction sont nommés pour poursuivre les travaux et situer les responsabilités.