Au lendemain de la mise en résidence surveillée d’Ali Bongo, président du Gabon depuis 2009 et fils de l’ex-chef de l’État Omar Bongo, un analyste français a déclaré mercredi que les citoyens gabonais « perdraient à nouveau » sous une « dictature militaire ».
Thomas Borrel, co-directeur de l’ONG ‘Survie’, a fait cette intervention après que des soldats mutins au Gabon ont affirmé mercredi, avoir pris le pouvoir.
« Il est toujours possible de tomber dans une autre dictature », a averti M. Borrel lors d’un entretien avec l’Associated Press.
« Si une dictature militaire remplace la dictature de M. Bongo, la population gabonaise sera à nouveau perdante. », ajoute ce dernier.
A noter que quelques heures après les événements, des Gabonais sont descendus massivement dans la rue pour saluer leurs « libérateurs ».
« On se réveille d’un profond coma démocratique », « une action salvatrice »…scandaient les manifestants.