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Le Comité National Olympique du Togo (CNO-TOGO) est en pleine tourmente. Quatre fédérations sportives olympiques montent au créneau pour dénoncer des suspensions qu’elles trouvent sans fondement .
Pointant du doigt le président de l’institution, Déladem Akpaki, elles réclament la suspension du processus électoral en cours et un audit complet pour faire la lumière sur des pratiques qu’elles qualifient de « malversations ». Cette fronde, qui prend de l’ampleur, menace de secouer la sphère sportive togolaise.
« Nous avons de nombreuses reproches à formuler, allant d’une gestion opaque à des malversations. Le dysfonctionnement est flagrant et tout doit être refait. Nous nous opposons fermement et demandons la suspension du processus électoral ainsi qu’un audit pour éclairer les pratiques au sein du CNO-TOGO », a déclaré Essonana Daou, président de la fédération togolaise de natation et sauvetage.
Selon ces fédérations contestataires, le président du CNO-TOGO a pris des décisions arbitraires en violation des règlements de l’institution, dans un but purement électoraliste. « Aujourd’hui, plus de la moitié des fédérations sont suspendues dans le seul but d’éliminer la concurrence », affirme le mémorandum rédigé par les frondeurs.
Les fédérations d’escrime, de cyclisme, de hockey, ainsi que de natation et sauvetage se revendiquent porte-voix de l’ensemble des membres du CNO-TOGO. Elles exhortent les autres fédérations à rejoindre leur mobilisation en faveur de la sauvegarde du sport togolais. Par ailleurs, elles prévoient de lancer prochainement une série d’actions pour intensifier leur lutte.
