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Crise dans l’éducation au Togo: la CSET dénonce l’arrestation d’un de ses membres à Kara

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Le front social est en ébullition depuis plusieurs semaines avec pour corollaire, les grèves tous azimuts dans les secteurs de la santé et de l’éducation. Les enseignants entament ce mardi 12 mars 2018 une nouvelle série de grève, pour une fois de plus exiger l’amélioration de leur condition de vie et de travail. Mais, la tension risque de monter d’un cran dans les prochains jours.

En effet, un enseignant du nom de Claude Pelelem, très actif sur le plan syndical a été arrêté à Kara ce lundi, pour des motifs inconnus pour l’instant.  Cette arrestation ne passe pas au niveau au Coordination des Syndicats de l’Éducation du Togo (CSET), qui n’a pas tardé à réagir.

Dans un communiqué rendu public dans la nuit de ce lundi 12 mars, quelques heures après les évènements, la CSET a, dans un premier temps fait le point de la situation.  « La Coordination des Syndicats de l’Éducation du Togo (CSET) a appris avec consternation l’interpellation et la détention de Monsieur Pelelem Claude, enseignant et membre de la CSET dans la journée de lundi 12 mars 2018 dans les locaux du service Antigang de Kara. Par la suite, il nous est parvenu que les camarades mobilisés sur les lieux de la détention du camarade arrêté ont été brutalement dispersés, avec dans la foulée, des blessés graves dont une enseignante présentement hospitalisée. Le camarade Pelelem, d’après nos investigations, serait actuellement gardé en un lieu secret », relate le communiqué de la CSET.

Pour les enseignants, « les motifs de cette détention et des actes qui ont suivi très superflus et inadmissibles à un moment où la CSET est en plein mouvement de grève dont Pelelem Claude reste un membre actif dans la ville de Kara ». Par conséquent, la CSET « dénonce avec la dernière rigueur cette arrestation arbitraire aux motifs peu convaincants et demande sa libération immédiate et sans condition afin d’éviter des conséquences imprévisibles d’un tel acte dont les commanditaires les seuls responsables ».

Mais cette arrestation n’entame manifestement pas la détermination des enseignants à aller au bout de leur lutte. Pour ce faire, la coordination invite les enseignants sur toute l’étendue du territoire à rester mobilisés « pour toute action à mener en vue de la libération du camarade victime de cette forfaiture et de la satisfaction de nos revendications », précise le communiqué.

 




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