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Togo: l’ANC exige la libération « immédiate » du prof. IHOU et des étudiants gardés au SRI

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 Depuis quelques jours, l’Université de Lomé est secouée par une affaire de  manipulation de note à la Faculté des Sciences de la Santé. Elle  a été à l’origine de l’arrestation du Vice-doyen de cette Faculté le professeur Majesté IHOU WATEBA par le SRI et de deux étudiants dont le fils du Professeur Chirurgien Ekoué David DOSSEH. Cette affaire qui était, au départ purement académique est devenue, par la force des choses une affaire d’Etat. Cette situation intrigue plus d’un et ne laisse guère indifférentes les forces vives de la nation. C’est le cas de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), le parti de Jean-pierre Fabre  qui vient de réagir à travers un communiqué  à travers lequel elle  dénonce le traitement réservé aux éminents professeurs et exige par conséquent leur libération.  

« L’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) apprend avec consternation et indignation, l’interpellation coup sur coup de deux éminents professeurs en médecine de l’Université de Lomé (UL). Le professeur Majesté IHOU WATEBA, Vice-Doyen de la Faculté de Médecine et de Pharmacie de l’UL, convoqué à la gendarmerie pour être entendu par les services du SRI, est « gardé à vue » depuis le 06 mars 2018, dans des conditions inhumaines et dégradantes qui lui valent d’être admis aux urgences du CHU. Le Professeur Chirurgien Ekoué David DOSSEH, est également convoqué à la gendarmerie les 08 et 09 mars 2018, par les mêmes services, pour être entendu à répétition, tantôt seul, tantôt accompagné de son fils, étudiant en médecine et qui, aux dernières nouvelles, serait également détenu dans les locaux du SRI. D’autres étudiants seraient aussi l’objet de ces interpellations », lit-on dans un communiqué rendu public ce 11 mars par le parti orange.

Le  parti « dénonce et condamne fermement » des « harcèlements policiers délibérés » sur la personne « d’honorables médecins et étudiants ». Pour l’ANC, ces exactions qui ne font qu’aggraver la détérioration du climat sociopolitique dans le pays, au moment où le dialogue national en cours exige le parachèvement des mesures d’apaisement annoncées.

« En exprimant sa pleine solidarité et son soutien aux deux professeurs et à toutes les personnes victimes d’acharnements et d’arbitraires, l’ANC exige leur libération immédiate et sans conditions ainsi que la fin de toute intimidation à l’encontre des responsables des organisations de la société civile (OSC), des organisations syndicales et estudiantines, des personnels des corps de la santé et de l’enseignement supérieur universitaire », exige le parti.

Par ailleurs, l’ANC « s’indigne de la poursuite des exactions policières et militaires visant les citoyens et dénonce la propension du régime RPT/UNIR à prendre en otage des militants et dirigeants de l’opposition ainsi que ceux des organisations de la société civile aux fins d’extorquer des concessions ou des arrangements leur permettant de conserver le pouvoir indûment et en toute quiétude ».

Le parti du chef de file de l’opposition à travers ce communiqué, « appelle les populations togolaises, sur le territoire national comme dans la diaspora, à redoubler de vigilance et à demeurer résolument mobilisées pour exercer et faire exercer sur les autorités togolaises toute pression visant à les contraindre à mettre fin aux prises d’otages et aux violations intempestives des droits et libertés des citoyens, à parachever la mise en œuvre des mesures d’apaisement et à faire droit aux aspirations légitimes du peuple togolais qui exige le retour à la Constitution originelle de 1992 avec ses conséquences, dont le départ immédiat du Chef de l’Etat actuel qui en est à son troisième mandat présidentiel ».

 

 




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