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Les responsables de la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise ont été reçus mercredi par le président ghanéen Nana Akufo- Addo. Une rencontre qui a permis d’échanger sur la position de ces partis depuis la suspension des travaux du dialogue.
Le sujet à l’ordre du jour: l’annonce de l’opposition de reprendre les manifestations. Nana Akufo-Addo a justement exhorté les opposants togolais à suspendre cette manifestation. L’opposition estime vouloir battre le pavé pour protester contre la poursuite du processus électoral alors qu’elle crie à sa suspension.
Une manière pour elle de remettre la pression sur le pouvoir de ne pas respecter sa parole au sujet des différentes mesures d’apaisement. Ces manifestations sont prévues pour du 13 au 17 mars prochain. Un appel du président Ghanéen qui a été entendu par l’opposition.
La coalition des 14 partis de l’opposition reproche trois choses au pouvoir à savoir : la poursuite des manifestations du mouvement des jeunes et des femmes de l’Union pour la République (Unir, au pouvoir); la nomination des présidents des commissions électorales locales indépendantes ; le passage à tabac des populations de Kparatao dans la nuit du 24 au 25 février par les militaires.
Dans un communiqué signé de sa coordinatrice Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson, la coalition a informé de cette décision. « Tout en appelant le facilitateur afin de prendre les mesures idoines et rapides pour le respect des préalables, la coalition informe la population togolaise et la diaspora que les manifestations prévues pour la semaine prochaine sont reportées à une date ultérieure en attendant de donner la chance au facilitateur de satisfaire à ses revendications ».
Le président Ghanéen qui assure la facilitation au cours du dialogue inter-togolais s’est donnée une semaine entière pour d’autres consultations. Pour l’instant, l’on ignore la date de la reprise des discussions.
